Fanny Delaigue – Artiste éclectique
Interview de Fanny Delaigue : Mozart l’Opéra Rock, le Rouge et le Noir, Résiste et Grease ne sont que quelques comédies musicales où vous avez pu apercevoir Fanny. Artiste pluridisciplinaire de talent, elle a bien voulu répondre à nos questions !
1. Pouvez-vous nous raconter en quelques mots votre parcours ?
J’ai commencé par un parcours scolaire assez classique. Jusqu’à mon année de terminale, le samedi matin, j’avais un cours particulier de piano (depuis mes 5 ans), et je prenais pas mal de cours de danse, dans une école qui s’appelle Stelinat Dance. C’était vraiment mon refuge et mon adrénaline, surtout que l’été on faisait aussi des spectacles dans la région (j’ai grandi en Ardèche). C’était beaucoup de bonheur, et j’ai aussi commencé à chanter là-bas, mais tout ça était seulement du loisir.
J’ai eu mon BAC L, je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie. Ayant un bon dossier scolaire, on m’a conseillé de faire une prépa. J’ai donc enchainé avec un an d’Hypokhagne (prépa de Lettres). C’était un boulot monstrueux, beaucoup de concours blancs, examens hebdomadaires, beaucoup de travail, je n’avais plus du tout le temps de pratiquer la danse ou du piano ou quoique ce soit.
J’ai donc basculé sur une 2eme année de licence LLCE Anglais à Montpellier, ce qui m’a permis de m’inscrire dans une association de comédie musicale en parallèle : Amélie-Deux-Ailes. J’étais très heureuse de pouvoir reprendre la danse, le chant, de commencer le théâtre, et de rencontrer, dans cette troupe, des amis que j’ai toujours aujourd’hui. Là, je rencontre surtout Emmanuelle Maribas, qui préparait le concours d’entrée pour l’AICOM.
Je n’avais jamais entendu parler de ce genre d’école, faire de la comédie musicale toute la journée : le rêve ! Je regardais beaucoup la série Un, Dos, Tres quand j’étais jeune (j’avais toutes les saisons en DVD) et quand j’ai entendu parler de l’AICOM, je me suis dit « Wahou ! mais en fait c’est comme dans Un Dos Tres cet endroit ! » et ça m’a donné très envie de m’y inscrire aussi.
J’en ai parlé avec mes parents, qui n’étaient pas contre du tout. En revanche, ils m’ont fortement conseillé de finir au moins ma Licence, il ne me restait qu’un an à étudier pour l’avoir, c’était dommage de s’arrêter si près du but.
J’ai donc suivi leur précieux conseil, mais j’ai quand même fait un premier pas vers cette formation artistique : je suis partie à Paris pour m’installer en colocation avec Emmanuelle. J’ai passé ma 3eme année de Licence par correspondance à La Sorbonne. Le matin j’allais en cours de danse avec Rick Odums, le soir je faisais du baby-sitting dans une famille pour pouvoir payer mon loyer. Et en même temps, je préparais l’audition pour l’AICOM, et je découvrais, via le quotidien d’Emmanuelle, la vie au sein de l’école qui me plaisait beaucoup.
Ma Licence en poche, concours d’entrée pour l’AICOM réussi, prêt étudiant accepté à la banque : ma nouvelle vie allait commencer sans même que je m’en doute.
Je pars en stage de danse l’été 2010 à New York, juste avant la rentrée, et là, je vois pour la première fois une comédie musicale à Broadway : Mary Poppins. J’ai pris une claque émotionnelle monumentale et je me suis dit : « Je veux que chaque jour de ma vie me fasse ressentir ça. »
Le plan de base c’était : faire les 2 ans d’AICOM, et reprendre mon master pour travailler ensuite. Finalement, ça fait 10 ans que le master attend parce que j’ai la chance de gagner ma vie en faisant ce qui me passionne.
2. Avez-vous de la famille qui travaille dans le milieu artistique ?
Je n’ai personne dans ma famille qui travaille dans le milieu artistique. Ma maman est professeure d’EPS en collège, mon papa est directeur de lycée, mes grands parents étaient institutrice, ingénieur, secrétaire, et mes oncles et tantes étaient commerciaux, patrons de commerces, capitaines de pompiers. Enfin aucun métier dans dans l’artistique, nulle part. Je pense que c’est pour ça aussi que je n’ai jamais envisagé mes loisirs artistiques comme un futur métier, parce que je n’avais ce modèle nulle part autour de moi.
Par contre, j’ai une famille de musicien mélomanes ! Il y a toujours eu beaucoup de musique chez moi. À la radio, pendant le petit déjeuner, à fond dans la voiture et mes parents qui chantent à tue-tête, mon père qui fait des 2èmes voix.
Mon père est un super guitariste, il en joue depuis petit et chaque fois que des amis viennent à la maison, il sort sa guitare et on chante, et ça depuis que je suis petite. Ma maman chante très bien également et elle a commencé le piano en même temps que moi. On allait en cours et en stage ensemble.
A chaque anniversaire ou mariage, chacun a le droit à sa chanson avec paroles sur mesure. Mon frère fait également de la guitare. Ma belle-mère chante très bien aussi.
Bref, la musique a toujours eu (et a toujours d’ailleurs) beaucoup de place à la maison, et ma famille m’a toujours énormément soutenue dans tous mes projets artistiques. Ça les passionne aussi et j’ai beaucoup de chance de les avoir près de moi.
3. Comment avez-vous réussi à vous faire une place dans ce métier ?
C’est difficile de parler de « place » dans ce métier. Je pense qu’il y a de la « place » pour tout le monde tellement le monde artistique est infini. Entre les artistes, les coiffeurs, maquilleurs, techniciens, compositeurs, chorégraphes, coachs vocaux, auteurs, metteurs en scène, producteurs etc. La liste est longue encore et tous ces corps de métiers sont essentiels aux spectacles et représentent à eux tous ce « métier ». Du coup, ma « place » là-dedans me paraît infime. J’ai plus l’impression de faire partie d’une chaine de maillons unis et fors pour faire vivre au mieux la comédie musicale, et l’art en général.
En plus, j’aime beaucoup toucher à tout et me diversifier donc c’est un peu comme si j’avais plein de « place ». Et quand on est un ou une jeune artiste en formation on a déjà une place dans ce métier ! On est l’avenir, les opportunités de faire grandir ce milieu, les projets etc.
Je pense simplement qu’on peut dire qu’on « fait ce métier » quand on est rémunéré pour faire quelque chose d’artistique.
J’ai la chance de faire beaucoup de projets très variés, en France et à l’étranger. Et ça me va merveilleusement bien comme ça.
Quelque chose de très important à savoir : il y autant de place disponible que celle qu’on veut bien se donner.
Si tu veux être artiste interprète : postule, passe des centaines d’auditions, et travaille ton profil artistique, ta technique, pour décrocher un job dans un show.
Si ça ne marche pas : crée ton propre show ! Associe-toi avec des gens qui savent faire ce que toi tu ne sais pas faire, et monte tes projets, donne-toi les rôles qui te font rêver.
Ne jamais attendre après les autres ou après la vie pour se réaliser.
Nous avons chacun les ressources pour réussir ou pour s’associer à d’autres artistes pour que tous s’épanouissent.
C’est comme ça que je me suis retrouvée à faire des comédies musicales, mais aussi à monter mon propre spectacle piano voix (les Woomie’s), à faire partie de groupes pour de l’événementiel (les Rockin Lilly’s) ou à monter mon propre trio, piano-voix d’abord puis avec des musiciens (Les Fanteuves). Tous ces projets tournent tous ensemble aujourd’hui, je passe de l’un à l’autre avec joie ; je me sens remplie et accomplie grâce à tout ça, pas seulement les comédies musicales.
En tout cas le secret est de toujours être là où on s’épanouit. Ne pas viser bêtement une notoriété ou des « gros » shows en pensant que c’est là qu’on sera le plus heureux. Ne pas confondre les conséquences et faire son métier avec le cœur.
4. Avez-vous commencé à percevoir rapidement vos premiers revenus ?
Dans la vie, il faut plusieurs choses pour réussir : Le Travail, la Ténacité et le Timing (entre autres…). Et j’ai eu la chance d’avoir le tout pendant ma 2eme année à l’AICOM. Je bossais comme une folle pour apprendre au maximum, les paroles, les chansons, la culture Broadway, la danse etc.
Fin 2012, l’équipe du Livre de la Jungle vient à l’école pour caster une équipe pour jouer le show à Paris et en tournée.
Je passe l’audition, et je ne suis pas prise.
Les jours passent, et il se trouve qu’une fille qui avait été prise décline le job. Et là tout bascule.
La production me rappelle et me propose une place d’ensemble dans le spectacle.
La semaine j’étudiais à l’AICOM, et les weekends et vacances scolaires je jouais dans le spectacle. C’était mon premier job officiel, à Paris, payé en cachets. Waouh ! Quelle chance !
Il y a eu assez de dates pour que je puisse obtenir mon statut d’intermittente du spectacle en Aout 2013 en sortant de l’école.
Donc là je me suis dit : « Ok, j’ai un an de chômage pour tenter ma chance, passer des auditions et voir si je peux continuer à travailler dans ce milieu et si ça ne marche pas, je reprendrai mon master ». Aujourd’hui 9 ans plus tard, j’en vis, je renouvelle chaque année mon intermittence et ça me rend très heureuse. Nous avons beaucoup de chance en France d’avoir ce statut d’intermittent parce que dans beaucoup d’autres pays (même Broadway et le West-End) les artistes ont tous un job alimentaire à côté, dans le domaine des services ou autre.
5. Peut-on trouver une différence de rémunération selon les artistes ?
Je pense qu’on est un des rares milieux à ne pas souffrir de l’inégalité salariale hommes/femmes, et ça c’est vraiment une chance également. Par contre, évidemment que le salaire diffère et dépend de beaucoup de choses.
Malheureusement nous n’avons pas d’échelle salariale comme dans une entreprise où les compétences, ou l’ancienneté, garantissent un certain salaire qui évolue toujours plus haut avec le temps.
Pour nous, c’est très différent. Il n’y a quasi aucune règle (à part évidement le minimum syndical d’un cachet), ça dépend de la production qui embauche, du job à faire, un peu aussi de la notoriété de l’artiste malheureusement, aussi des budgets des clients pour l’événementiel. On peut facilement gagner 85€ net pour une prestation, comme 300€ net le lendemain pour un job moins conséquent. C’est très compliqué de s’y retrouver et il faut toujours se battre pour gagner correctement sa vie, j’avoue, et ce, quelle que soit la durée de carrière.
Pour certaines prestations je gagne autant que ce que je gagnais il y a 10 ans. Et je dois toujours postuler avec CV et photos aux auditions. Parfois, je ne suis pas convoquée, ou pas au 2ème tour, ou pas prise. Et ça, mon expérience dans le métier n’y change rien. Il faut toujours recommencer à zéro à chaque job. C’est la partie un peu épuisante du métier. D’où la « Ténacité » dont je parlais. Il ne faut rien lâcher.
6. Aimeriez-vous que certaines choses évoluent dans ce secteur ?
Au niveau des revenus, j’ai toujours été choquée, par contre, de voir que les danseurs et danseuses. sont moins bien payés que les rôles, sur les spectacles, alors que leur job est beaucoup plus fatigant. Ils mettent leurs corps à rude épreuve alors que de chanter coûte beaucoup moins physiquement. Ils doivent s’entrainer 2 fois plus que nous (je me considère chanteuse comédienne dans ce milieu) pour garder leur souplesse etc ; et souvent dans les spectacles ils sont beaucoup plus sur scène que les rôles, dans plein de tableaux ou à changer de costumes etc…et souvent ils sont moins bien payés. C’est quelque chose qui me révolte souvent. Donc si ça, ça pouvait changer ce serait super.
Et également s’il pouvait y avoir un tableau échelonné de salaires selon le job et l’ancienneté ce serait également un stress en moins (et oui parce qu’on doit tous également payer nos loyers et nos assurances…) et des négociations en moins lors des signatures de contrats. Mais bon, pour ça, il faudrait beaucoup plus d’artistes syndiqués, et ça, je crois que ce n’est pas encore dans les mœurs.
Sinon pour parler d’artistique, j’adorerais que les financements et les productions fonctionnent différemment. Aujourd’hui, beaucoup de producteurs financiers n’ont pas ou peu d’âme artistique, et ils pensent seulement business ou « ce qui va marcher » ou juste faire un énième remake de tel ou tel film ou show…S’il vous plaît, faîtes de la place à la création, et produisez des shows qui sortent des cases, des codes, qui ont des choses à dire. Arrêtez de regarder le nombre de followers des artistes et ressentez plutôt les émotions en audition. J’adorerais que cette roue-là tourne complètement, que les postes soient redistribués pour qu’on donne une vraie chance à la création en France : à celle qui est faites avec passion, cœur, ambition. Ne pas faire passer d’abord le business mais qu’il vienne en 2ème position, après la proposition artistique.
7. Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez dû faire face ? Est-ce qu’une entreprise comme CBA Coaching d’Artistes aurait pu vous aider ?
Les difficultés sont quotidiennes, et à échelles différentes, durant toute la carrière, mais comme dans tous les métiers. Quand on arrive à Paris et qu’on ne connait rien à ce milieu, on ne sait même pas par où commencer, quelle école choisir, dans quel quartier habiter, à quelle annonce postuler, les productions à éviter etc.
Et puis, quand on apprend tout ça et qu’on sort d’école, on ne connait rien à l’intermittence, aux impôts, on ne sait pas quoi enregistrer comme maquette de chant, bande démo d’image ; on n’a rien, on ne sait pas à qui s’adresser, on ne sait pas quoi mettre sur son CV, où faire un book photo, comment se mettre en valeur.
Ensuite, quand tout ça devient plus clair, et qu’on commence à travailler, alors on se confronte aux auditions : pas convoqué, convoqué, 2ème tour, pas de 2ème tour, finale, pas de finale, pris, pas pris… Bref, on se remet constamment en question et on passe en dents de scie de confiance en soi, force et détermination, à vouloir arrêter ce métier, perdre toute confiance et pleurer et déprimer. Il faut toujours toujours se former, prendre des cours de danse, de chant, de théâtre, et idem, on ne sait pas toujours à qui s’adresser et où se former et où trouver l’argent pour le financer (il existe beaucoup d’aides de Pôle Emploi, CPF, Afdas… mais si personne ne dit…on ne sait pas).
Et puis on a tout ça, on bosse régulièrement, on commence à nous appeler parfois même sans passer d’audition. Et là, on découvre la peur de décevoir. Quand on commence à avoir quelques lignes sur le CV et des rôles dans des shows « connus », quand on arrive en audition, les gens ont des attentes énormes. On n’a pas le droit à l’erreur. Si on fait une bonne audition, c’est « normal » et attendu. Si on se rate (parce que ça arrive tout le temps à tout le monde), alors les gens sont hyper déçus et commentent car ils « s’attendaient à mieux vu le CV ».
Du coup, on n’ose pas retourner en cours de danse collectif par exemple, parce qu’on va croiser des gens qui vont juger, idem en se disant « Vu le CV de cet artiste, je m’attendais à mieux ». Donc là commence un gros travail sur soi, sur le regard des autres et réussir à passer outre et à avancer. Chaque étape de vie et de carrière apporte son lot de difficultés (le corps qui vieillit…etc) Heureusement, le bonheur d’être sur scène est si fort et si grand que ça vaut le coup de passer par tout ça, et la sensation d’épanouissement et de réussite, quand on s’est beaucoup remis en question et battu pour quelque chose, est tellement jouissive.
Je pense qu’être accompagné par un coaching d’artistes, dans toutes ces étapes, peut être un vrai plus, et faire gagner beaucoup de temps dans plein de démarches, aussi pour la confiance en soi.
8. Quelles qualités et état d’esprit faut-il avoir selon vous ?
Je pense sincèrement que, comme dans tout dans la vie, il faut se sentir à la bonne place. Choisir un métier que l’on aime profondément et qui nous passionne. L’artistique est un combat permanent contre beaucoup de clichés (ne serait-ce que de louer un appartement en étant intermittent : une galère absolue !). Si vous n’êtes pas passionné et enflammé par le spectacle, la scène, la musique, je vous conseille de passer votre chemin. Vous n’aurez pas assez de foi pour surmonter les obstacles.
Il ne faut jamais oublier que l’artistique est une discipline qui s’apprend. Que vous fassiez du chant, de la danse, du théâtre, de la musique, du cirque, de la poésie. Il faut se former, travailler, apprendre, aller voir des spectacles, se cultiver. Ne jamais cesser de vouloir grandir et s’améliorer. S’inspirer des artistes qui vous entourent.
Le spectacle est un énorme travail d’équipe. Il faut tous les corps de métier pour qu’il existe. Créatifs, producteurs, artistes, techniciens, MUA. Il est primordial pour moi de ne jamais oublier qu’on fait tous vivre un show, avoir toujours beaucoup de respect pour toute la troupe, et tous les corps de métiers. Ne jamais oublier qu’on est un petit maillon dans une énorme chaîne. Les egos de chacun ne mèneront jamais à rien. Si vous êtes là pour la notoriété, passez également votre chemin. Ça ne sera jamais une énergie créatrice positive.
La Ténacité, j’en reparle parce que pour moi elle est primordiale. Pour 100 auditions auxquelles vous allez postuler, 30 vont vous répondre dont seulement 10 positivement. Puis vous passerez ces 10 et vous serez pris à 1. Ou zéro. Et ça il faut le recommencer tous les mois, tous les trimestres, tous les ans, toute la vie.
Pour la confiance en soi, un refus, ou une audition à laquelle on n’est pas pris, peut avoir de lourdes conséquences. On fait un métier basé sur les émotions. Évidemment que ça nous atteint à chaque fois. La différence va donc se jouer sur la ténacité. Entre ceux qui réaliseront que ça ne les rend pas heureux, et qu’ils estiment que ça n’en vaut pas la peine, et ceux qui se battront de mille façons (en créant, en allant voir à l’étranger…) pour continuer à faire ce métier.
9. Et aujourd’hui quels sont vos projets ?
Comme je le disais au début j’aime faire beaucoup de choses donc je vais essayer de synthétiser clairement :
GREASE : Je serai Sandy dans la comédie musicale Grease en tournée à partir de fin Janvier dans tous les Zéniths de France.
LES FANTEUVES : 3 chanteuses et 3 musiciens (batterie, contrebasse, piano), en dates d’événementiels et festivals. Nous faisons des reprises mais façon jazzy swing, à notre sauce.
ABBA FOR EVER : groupe tribute Abba dans lequel je représente Agnetha. En événementiel, soirées privées ou concert, 1h30 de tous les tubes d’Abba en Live et avec les mêmes costumes qu’eux.
LES ROCKIN LILLY’S : trio de chanteuses rockabilly. Nous reprenons tous les tubes 50s et 60s avec looks et coiffures de l’époque, en festivals et événementiel.
LES COSY LIVE SESSIONS : Je suis réalisatrice, productrice et présentatrice de cette chaîne Youtube qui a un an maintenant. J’y fais découvrir des artistes en concert live dans des lieux de voyage. 3 titres originaux et une interview, chaque épisode dans un lieu différent en France ou en Europe, logements ou lieux culturels.
COMPOSITION ET ARRANGEMENT : J’ai composé et interprété le générique du film Histoire d’Envie qui sort bientôt. Je compose un titre pour l’association Des foulées vous qui sortira bientôt également, les chansons pour Happy Families, le projet de dessin animé inclusif d’Emmanuelle N’Zuzi, et également des compositions pour un spectacle musical qui devrait être annoncé en 2022.
Plein d’autres petites choses par-ci par-là mais je trouve déjà très belle cette liste, et comme vous pouvez le voir : j’aime bien porter plein de chapeaux.
10. Où pouvons-nous vous retrouver ?
Je suis beaucoup sur Instagram :
Fanny Delaigue
Cozy Live Sessions
Les fanteuves
Facebook :
Fanny Delaigue Facebook
Fanny Delaigue Page Officielle
Site internet : Site web Fanny Delaigue
J’annonce les dates de mes différents projets sur tous mes réseaux donc n’hésitez pas !